Les mots poursuivent leur cheminement et accompagnent
une peinture qui progresse
vers une plus grande économie de moyens.
Années soixante.
Ces bonnes années pendant lesquelles, Alberto Magnelli
joint son immense savoir de peintre
à celui étonnamment élaboré et envoûtant d'Antoine Pevsner,
quand les droites de ses sculptures engendrent l'envol
de surfaces devenues courbes.
Les sculptures d'Henri Laurens perdent pour mieux la rassembler,
une puissance, dans la plénitude du vide qui les complète.
Les choix se resserrent
dans une simplification apparente plus rare.
Elle accorde plus de sérénité à la forme.
Paisible, une nouvelle sagesse se dégage des couleurs
en des tonalités très proches :
une limite du visible qui provoque la perception.
Mouvance ténue.
Poésie formelle de la couleur qui abandonne le temps
pour l'infini.
Vitalité, travail intense, que se partagent les nombreux artistes
qui investissent l'espace, et l’invente
de leurs propositions communicatives, inlassablement
disponibles au renouvellement des formes.
Sa candidature présentée par un ami peintre
à ¨Drouot Cotation¨est acceptée.
Une galerie virtuelle de sa peinture est présentée
sur le site « Guid’Arts ».
D'interrogations en réalisations, du tourment au plaisir,
l' oeuvre continue de prendre corps,
évolue, et se joue du temps. Daniel Marty est solide,
avec des bases qui le sont tout autant.
Les amis du 20è arrondissement fondent l'association
des¨ Amis de la peinture de Daniel Marty¨.
Aide incomparable qui complète, celle indispensable dans
la bienveillance, de son épouse Geneviève.
P.B.
février 2011
Lien devenu indispensable, une petite parution irrégulière,
¨la feuille¨ tente une continuité
dans la relation apprivoisée des mots et de la peinture.
Son esprit débridé est assez révélateur
des préoccupations de l'artiste.
Le violon a repris enfin sa place.
L'espace musical se joint à la fête et retrouve la résonance
des années soixante, et la découverte des ¨Suites pour violoncelle¨
de Jean Sébastien Bach, interprétées par Pablo Casals.