Cette conception écarte contraintes, systèmes,
elle ordonne cependant l'espace et la composition.
Si d'aventure une peinture porte haut et fort sa différence,
ce contrepoint enrichit et contribue à mieux définir la cohésion
d'un ensemble à peine entamé dans son intégralité.
les peintres continuent d'apprendre toute leur vie,
surtout en peignant.
Ils feignent assez souvent de l'oublier, accaparés qu'ils sont,
par la tension obstinée vers l'inconnu,
submergé par cet élan irrépressible qui les emportent.
Élan impossible à déterminer et à définir.
Le mot inspiration qu'il n'eût pas fallu galvauder,
écarte le souffle court, une grande part d'interrogations,
sans pour autant les effacer.
Seule la peinture peut proposer la peinture
dans l'ensemble des relations qu'elle engendre de tous les temps.
A son contact renouvelé, elle nourrit une aptitude à découvrir
une subtilité mouvante, qui l'emporte toujours davantage
à chaque nouvelle découverte décelée.
Elle peut se penser, dans ses maintes et diverses propositions
comme un tout.
Ainsi naît une logique du discernement d'un absolu assez troublant.
Par devoir et par nécessité tout autant :
une nouvelle bouffée d'oxygène.
Il semble que Daniel Marty se sente chaque jour plus intégré
à ce tout et à cet intemporel qui engendre
une résolution pleine d'énergie, justifiée par un travail
inlassable et volontaire.
Dynamique qu'il partage volontiers, surtout avec ses amis,
particulièrement dans " .la feuille.",
de temps à autre par des entretiens et quelque fois
en exposant ses peintures à l'huile sur toile. 2010.