Peinture, enseignement .
Tout acte humain, quel qu'en soit la nature est nuancé directement
ou indirectement d'une dépendance incontournable
par l'ensemble des autres activités.
Cet oeuvre reste intégré dans sa totalité,
à la mouvance impressionniste.
Enfin, la place de l'œuvre dans sa relation à l'ensemble connu
de ses contemporains, si différents,
bien qu'issus d'une même actualité de création.
Il en est solidaire. Il est solidaire aussi de leur histoire et
de la connaissance claire ou trouble de celle-ci.
S'y ajoute ceux du passé,
confrontation à des présences plus ou moins anciennes,
dont nous avons la chance inégalée
de pouvoir en apprécier une multitude, à l'échelle planétaire.
La peinture bien sûr n'y échappe pas.
Mais en deçà des fils traditionnels de son histoire,
trois possibles essentiels peuvent à mieux préparer l'échange
avec celle-ci, relation privilégiée d'individu à individu,
point névralgique d'un espace culturel immense et mouvant.
Des oppositions violentes se dressent en affrontement,
quelquefois avec les prédécesseurs directs.
Mais ce sont les liens de filiation qui nous restent le plus sensibles,
en se définissant mieux avec le recul du temps.
Une peinture....
Outre son originalité incontournable,
une démarche commence le plus souvent par une filiation.
Sujet admirablement traité dans de nombreux ouvrages
d'André Malraux.
Une logique propose sa continuité et ce à travers les générations,
dans une superbe solidarité, plus sensible avec le recul du temps.
Ceci est remarquablement exprimé par de nombreux peintres
qui admettent ne pas trouver leur origine,
uniquement dans la spontanéité apparente de l'inné,
et puis aussi dans les écrits , des analyses aussi pertinentes
que celles de Pierre Francastel.
Puis il y a les naissances, les apparitions successives
de ces manifestations originales, qui perçues et comparées
dans leur chronologie, ou au contraire en bouleversant
la mémoire du temps expriment une démarche en progression.
Démarche qui, par affinité mesurée à d'autres, engendre
tendances et mouvements.
C'est Vincent Van Gogh, partant de son intérêt pour l'œuvre
de Jean-François Millet,
atteint et propose une forme proche de l'abstraction lyrique
vers la métamorphose informelle.
Un ensemble se dessine dans les soubresauts des individualités.
Le choix rigoureux de Paul Cézanne, avec les quelques volumes
retrouvant l’essentiel de leurs caractéristiques formelles,